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 Kenaï Ϟ It's always darkest before the dawn

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Kenaï Howahkan
Kenaï Howahkan

« Scared as Rabbit »


Messages : 101
Date d'inscription : 10/05/2012

How Indian are you ?
Statut: Célibataire
Métier: Adjoint du Sheriff
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Kenaï Ϟ It's always darkest before the dawn Empty
MessageSujet: Kenaï Ϟ It's always darkest before the dawn   Kenaï Ϟ It's always darkest before the dawn Icon_minitimeVen 18 Mai - 13:02

« Kenaï Howahkan »

Nom : Howahkan Prénom(s) : Kenaï Date et lieu de naissance :16/02/1986, Atohi Origines : Cheyennes et Américaines Métier : Adjoint du Sheriff Statut : Célibataire Groupe :Scared as Rabbit Caractère : Impulsif – Borné – Protecteur – Brisé – Perdu – Mystérieux – Cynique – Grognon – Agressif – Fragile – Imprévisible – Jaloux – Indécis – Généreux – Rusé – Fier – Ne maîtrise pas ses émotions Célébrité choisie : Joseph Gordon Levitt


Depuis combien de temps vivez-vous à Atohi ? Aimez-vous cet endroit ? Je suis né et j’ai grandi dans la réserve d’Atohi. J’ai passé des centaines de soirées sur la place du Totem. J’ai fait tout ma scolarité à Amadahy et j’ai détesté ça. Je me suis retrouvé un nombre incalculable de fois à la Polyclinique à cause de mes conneries et ma folie des grandeurs. J’ai plusieurs fois foulé le sol du bureau du sheriff et pas toujours pour les bonnes raisons. Je me suis plusieurs fois réfugié sur le toit de l’église plutôt que d’aller en cours. Je fais partie des rares personne qui peuvent trouver Algoma. Cette ville, je l’ai adoré, je l’ai détesté, je suis parti pendant 7 ans, mais au final, on a beau voir faire le tour du monde, tout ce qu’on veut c’est être à la maison.

Croyez-vous à la présence des esprits ? Je me considère davantage comme une personne athée. Je respecte les personnes qui y croient, mais de mon côté je n’y crois pas … ou plus. J’y ai cru plus jeune, je pensais même en avoir vu un, mais vous savez quand on est gamin … J’ai toujours aimé les légendes qu’on me racontait plus jeune sur les esprits, le faits qu’ils soient encore présent tout autour de nous, que si l’on se taisant, on pouvait les entendre. J’aimerais y croire encore, me dire que ma sœur les a rejoints là-haut, et qu’elle veille toujours sur moi. Mais il faut aussi être réaliste dans la vie.

La culture et les traditions Cheyennes occupent-elles une place importante dans votre vie ? C’est ma culture, je la respecte. De là à dire qu’elle occupe une part importante dans ma vie, je ne sais pas. J’ai habité 19 ans dans la réserve, complètement plongé dans cette culture fascinante. C’est tellement bizarre de retrouver tout ça aujourd’hui, après 7 ans d’absence. Voir le totem sur la place du village, un vieil homme en dessous racontant des légendes, voir les attrapes rêves aux fenêtres … C’est comme ci le temps c’était arrêté pendant 7 ans, rien n’a changé. Et c’est encore plus difficile pour moi, tout me rappelant sans cesse la perte de ma sœur. Je replonge petit à petit dans cette culture, mais surement à contre cœur.
Êtes-vous pour ou contre le chantier en centre-ville ? Je n’étais pas là quand tout ça a commencé, mais évidemment j’aurais été contre. Par principe et respect pour ce qui a été fait. C’était un lieu vraiment spécial pour la communauté Cheyenne. Ma communauté. Nos ancêtres ont accepté de déplacer leur totem en échange de garder ce lieu intacte. Ça peut paraître dérisoire aujourd’hui, pour nous, cela veut dire beaucoup.

Avez-vous des particularités, des manies, etc ? Kenaï n’a jamais vraiment connu sa mère, elle a quitté la ville quand il avait 4 ans ϟ Il est revenu il y a quelques jours à Atohi, en toute discrétion ϟ Il a passé 7 ans à sillonner les États-Unis, sans but précis, il cherchait juste à fuir Atohi ϟ Il a perdu sa sœur dans un accident de voiture quand il avait 19 ans, elle 16 ϟ Il a une cicatrice sur la tempe droite qui descend jusqu’en dessous de son oreille ϟ Il a l’impression que tout le monde le tien responsable de l’accident ϟ Il a toujours caché sa fragilité derrière de l’agressivité ϟ Il déteste qu’on lui fasse des remarques sur frères des ours par rapport à son prénom ϟ Il a beaucoup de mal à maîtriser ses émotions ϟ Il n’aime pas parler de lui mais adore écouter les autres parler d’eux ϟ Il se masse la nuque quand il est stressé ou gêné ϟ Il n’aime pas montrer ses sentiments, ça lui donne l’impression d’être faible ϟ Il porte toujours un bracelet que sa sœur lui avait fait quand elle avait 10 ans ϟ Il a un chien de 2 ans, une sorte de chien loup qu’il a trouvé sur la route, qu’il a appelé Maska ϟ


« Regrets collect like old friends »

▶️

C’était un jour comme les autres. Kenaï avait 19 ans, cela faisait un an qu’il était en formation pour obtenir plus tard le poste d’adjoint du sheriff, comme son père. Chose que personne n’aurait imaginé il y a encore deux ans. Kenaï avait eu un début d’adolescence plutôt perturbé. Il n’avait pas eu les meilleures fréquentations, fait les meilleures choses. Il avait été un adolescent mal dans sa peau, qui avait essayé d’attirer l’attention sur lui d’une mauvaise manière. Mais le jour où le sheriff, et surtout le meilleur ami de son père, l’avait ramené chez son père dans le véhicule de police après une énième connerie, menottes aux poignets, il avait compris qu’il était allé trop loin. Qu’il fallait que toutes ces conneries s’arrêtent. Et c’était ce qu’il avait fait, du jour au lendemain. Il ne pouvait pas continuer comme ça, il fallait qu’il grandisse. Et surtout, il ne pouvait plus faire subir ça à son père. Il n’avait rien vu de pire que ce regard qu’il lui avait lancé ce fameux soir, celui qui voulait simplement dire qu’il l’avait déçu. Personne ne pouvait imaginer à quel point cela était blessant de voir la personne que vous admirez le plus au monde vous regarder comme ça, sentir que cette fois-ci, vous avez vraiment baissé dans son estime. C’était pour cela qu’il avait décidé de tout changer, dans l’espoir d’être un jour digne de son père, son héros. Et il l’avait fait. Ce fameux jour donc, Kenaï était au volant de sa voiture, rentrant de Grand Plage après être allé au cinéma avec sa cadette de 3 ans, Aiyana. C’était leur rituel depuis que Kenaï avait eu son permis, ils allaient une semaine sur deux à la grande ville la plus proche pour aller au cinéma. Il pleuvait à torrent ce jour-là, rendant les conditions de routes difficiles. Sa sœur lui prenait la tête parce qu’il avait refusé de lui donner des cigarettes, alors que lui fumait toujours en conduisant.
C’était toujours la même chose avec Kenaï, fait ce que je dis, pas ce que je fais. Il avait toujours été surprotecteur avec sa sœur et refusait qu’elle fasse les mêmes conneries qu’il avait faites, ce qui agaçait tout le temps cette dernière. Les minutes suivantes s’enchaînèrent avec une vitesse fulgurante. Aiyana avait crié en pointant quelque chose traversant la route devant eux. Kenaï avait violement braqué le volant pour l’éviter. La voiture avait glissé sur le sol mouillé, avant de faire un tonneau, puis un second et finalement finir sur le bas-côté, encastrée dans un arbre. Les quelques souvenirs que Kenaï gardait des heures suivantes étaient floues. Il se souvenait d’une douleur foudroyante au niveau des côtes. Il sentait encore le sang chaud couler le long de son visage. Le seul fait de respirer était une vraie torture. Il voyait flou, des lumières bleus et oranges aveuglantes qui dansaient dans la nuit. Il se souvenait avoir essayé de bouger son bras droit, mais il était coincé sous quelque chose. Il entendait encore, ces bruits qui semblaient se trouver à des milliers de kilomètres, des voix, des gyrophares. Il murmurait le nom de sa sœur, il essayait de la voir, mais c’était impossible. Il n’arrêtait pas de répéter son prénom, attendant une réponse de sa part. Et après plus rien. Le noir total, ou seulement quelque voix, sans savoir si elles étaient vraiment réelles ou bien si c’était un rêve. Tout ce que Kenaï savait c’était qu’il s’était réveillé deux jours plus tard dans une chambre d’hôpital, 3 côtes cassées, un bras salement amoché, un traumatisme crânien. Puis il y avait eu ce médecin, qui sans ménagement, lui parla de l’accident. Et la mort de sa sœur. Ce jour-là, une partie de sa vie venait de disparaître à jamais.

***

Aiyana avait toujours su que son frère avait un penchant pour sa meilleur amie et inversement. Les voir se disputer tout le temps, se réconcilier, la façon qu’ils avaient de se dire qu’ils tenaient à l’autre à coup de « je te déteste » ou « tu m’énerves ». Un vrai feuilleton télé ces deux-là. Aucun des deux ne voulait l’avouer, aucun des deux ne voulait faire le premier pas, c’était un peu comme si ils attendaient que l’autre craque le premier. Pourtant combien de fois les avait-elle vu se tourner autour, combien de fois sa meilleure amie était devenue rouge comme une pivoine quand elle abordait le sujet ? Et combien de fois Kenaï avait évité le même sujet, alors qu’ils se disaient toujours tout ? Combien de fois l’avait-elle vu piquer des crises de jalousie lorsqu’elle le croisait avec une fille ? Et combien de fois Kenaï s’était montré bien trop curieux par rapports aux flirts de sa meilleure amie ? Non, à part eux, tout le monde savait qu’ils étaient fou l’un de l’autre. Kenaï le savait qu’il tenait bien plus à elle qu’il ne voulait le faire croire, mais qu’est-ce qu’on pouvait être con à 17 ans. Il la connaissait depuis presque toujours, et l’avait toujours trouvé différentes des autres. Ils avaient passé plusieurs années à se tourner autour comme ça avant qu’un soir, lors d’une grande fête dans la réserve sur la place du totem, ils échangèrent leur premier baiser. Il avait 19 ans, elle 16. Kenaï avait connu d’autres filles avant, mais avec elle, ce n’était pas la même chose. Et quelques semaines plus tard, il y eut l’accident. Le jour de l’enterrement, ils étaient proches et pourtant il y avait cette distance entre eux. Ils n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre. Elle était restée avec lui, l’après-midi, la soirée, la nuit, blottie dans ses bras, sans prononcer un mot, partageant juste son chagrin, séchant ses larmes. Elle était l’une des rares personnes à pouvoir comprendre sa douleur, la seule qu’il acceptait de voir. Le plus dur pour Kenaï dans tout ça, c’était surement d’affronter le regard des autres, à chaque coin de rue. Après l’accident, ils avaient tous revu en Kenaï l’adolescent difficile qu’il avait été. Les rumeurs allaient de bon train, disant qu’il avait conduit sous l’emprise de l’alcool ou n’importe quelle autre substance illicite. Qu’il conduisait bien trop vite, comme on l’avait déjà vu faire et tout un tas d’autres choses. Pour Kenaï, cela revenait toujours à la même chose, ils le considéraient responsables de la mort de sa sœur. Et plus les jours passaient, plus cette idée le hantait. Tout était de sa faute. C’était lui qui était au volant, c’était lui qui n’avait pas fait assez attention. Et c’était lui qui avait survécu. Ca le bouffait. Il ne pensait plus qu’à ça, il en devenait fou. Et ce fut dans sa folie qu’il décida de partir. Chaque minute qui passait, Kenaï avait l’impression d’étouffer un peu plus. En une soirée, il avait rassemblé toutes les affaires qu’il voulait emporter, toute sa vie se résumait alors à un vieux sac en toile. Il avait griffonné sur un papier un mot pour elle, lui disant qu’il fallait absolument qu’il la voit le lendemain, là où ils avaient l’habitude de se retrouver. Il était resté vague, parce qu’il ne trouvait pas les mots et qu’il voulait la voir. Il avait également appelé son cousin, lui avouant son départ et lui demandant de veiller sur elle. Kenaï avait passé sa dernière soirée avec son père, profitant de chaque moment, lui expliquant son choix, il n’y avait que lui qui pouvait le comprendre.

Le lendemain, il l’avait attendu. Il savait qu’elle avait toujours le don d’être en retard. Adossé à sa voiture, fumant nerveusement, il l’attendait. Il voulait la voir, lui dire enfin tout ce qui le rongeait, qu’il ne pouvait pas rester ici qu’il fallait qu’il change d’air, il voulait lui dire qu’il partait, sans réellement savoir combien de temps, il voulait lui dire … qu’il l’aimait. Il avait attendu une demi-heure, une heure, puis deux. La pluie avait commencé à tomber. Il aurait aimé garder espoir, mais tout ce qui lui venait en tête c’était le simple fait qu’elle pensait comme tout le monde, c’était de sa faute si sa sœur était morte. Il était retourné dans sa voiture, avait furieusement claqué la porte et était parti, sans se retourner une seule fois. Et Kenaï passa les 7 dernières années à sillonner le continent au volant de sa voiture, visitant tous ces lieux dont il avait entendu parler, sans jamais les avoir vus avant, lui qui n’avait jamais quitté son village natal. A chaque nouvelle ville il envoyait une photo à son père, lui qui n’avait jamais quitté Atohi, pour que lui aussi fasse partie du voyage. Ce dernier était l’une des rares personnes avec qui il avait gardé contact pendant ce qu’il appelait son exil. Et ce fut il y a seulement quelque jour qu’au volant de sa voiture, il repassa le petit panneau qui affichait « Bienvenue à Atohi ».


Derrière l'écran
Jean-jacques, 59 ans, pompiste, j’adore la tourte aux poireaux. Laurène aka Junk’Food, bientôt 20 ans, j’ai une obsession étrange pour les lapins. Maintenant tu choisi la version que tu préfères, mais pour l’avoir vu, je peux te dire que Jean-Jacques est trop sex Kenaï Ϟ It's always darkest before the dawn 1911817067

© Gif tumblr
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